Après une nouvelle allocution du président Emmanuel Macron, le verdict est tombé : «nouveau confinement, confinement saison 2, reconfinement,...», les termes ne manquent pas pour nommer cette nouvelle période d'incertitude. Mais avec le confinement, c'est aussi le retour de la webradio des Ceméa « Seul ensemble », qui revient avec une saison 2, « (A nouveau) seul ensemble. » Elle nous offre un tour d'horizon des actions mises en place par les Ceméa en France.
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Nouveau confinement, nouvelle saison pour la webradio des Ceméa.
L'équipe est à nouveau réunie, chacun et chacune devant sa caméra, on plaisante en pensant au grand air, au large, à la mer comme tout le monde semble s’être passé le mot pour arborer sa plus belle marinière. Et oui, puisque pour cette nouvelle édition, la webradio se mue également en webtélé. On s'ajuste, on innove, on s'adapte, voilà les maîtres mots de l'émission qui font écho à ce qu'une majorité des personnes vivent ces derniers temps. Cette adaptation, ces nouvelles expériences, c'est justement ce que souhaite mettre en lumière l'émission en donnant la parole aux acteurs et actrices des Ceméa engagés à travers la France.
Des adaptations à la fois différentes et similaires.
Grâce à ces témoignages, on retrouve ceux pour qui l'adaptation s'organise assez facilement. « C'est une autre manière de travailler, il a fallu s'adapter, et je pense que c'est la qualité première dans l'animation » déclare Jessy, stagiaire en formation DEJEPS qui retire tout de même du positif de cette année entre la vie de famille, les cours de son fils en visioconférence, sa formation qui oscille avec présentiel et télétravail mais qu'il a tout de même pu terminer dans sa globalité.
Cette période semble également avoir été bien digérée pour les stagiaires des Ceméa en Normandie, même s'ils notent une réelle différence entre le premier, et le deuxième confinement qui n'en n'est pas vraiment un pour eux. « Le premier confinement, c'était tellement agréable d'être dans sa bulle, avec ses animaux », également l'occasion de gagner en autonomie, d'être plus efficace. « Par contre ce confinement ne change rien, on travaille comme d'habitude » poursuit l'un des stagiaires sur cette deuxième expérience.
Pour d'autres, il a fallu rivaliser d'ingéniosité. Zoé, chargée de production du Festival international du film d'éducation, affirme qu'il a fallu « le faire et le défaire » afin de mener à bien cette nouvelle édition du FIFE d’Évreux. Tout en présentiel, quelques projections en présentiels et le reste en ligne, ou une version « hybride » avec un accès en ligne pour tout le monde aux courts et moyens métrages du festival ? Rien ne semblait sûr dans ce contexte si particulier, et c'est finalement la dernière option qui sera mise en place.
Même son de cloche pour le dispositif « Bien vieillir en Occitanie » des Ceméa de Montpellier qui assure un lien avec les personnes âgées. Pour faire face au confinement, Olivia et son équipe ont repensé le suivi en distanciel. Les appels téléphoniques sont désormais plus fréquents. C'était aussi l'opportunité d'inciter les aînés à prendre en main les outils numériques grâce à des exercices envoyer en format audio afin d'occuper leurs journées, ou encore, de se divertir un peu le temps d'un rassemblement virtuel autour d'un scrabble.
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